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Le 22/11/2021
En 2021, la Bourgogne progresse sur presque tous ses marchés, affichant même une croissance par rapport à la période d’avant crise Covid-19, notamment grâce à la récolte 2020, au boom de la consommation lié au déconfinement, aux plans de relance des gouvernements…
Dans l’année qui vient, ses positions pourraient toutefois être mises à l’épreuve par l’arrivée d’une récolte 2021 moins généreuse et d’un possible ralentissement de l’économie mondiale.
Frédéric Drouhin, Président du Bureau Interprofessionnel des Vins de Bourgogne, s'est exprimé sur l'économie des vins de Bourgogne, à l'occasion de la conférence de presse de la vente des vins des Hospices de Beaune, dimanche 21 novembre 2021.
A fin juillet 2021, l’état du stock était estimé à près de 2,4 millions d’hectolitres, répartis équitablement entre la viticulture et le négoce (fin de campagne 20-21). Ce résultat est proche de la situation des campagnes 2016-2017 et 2017-2018, également impactées par une petite récolte (2016). Cela offrait, à la Bourgogne, avant la récolte 2021, presque 2 années de récoltes moyennes en stock.
L’arrivée de la récolte 2021, comprise entre 900 000 et 950 000 hectolitres, a un impact immédiat sur les volumes de transaction de la campagne 2021-2022. Cependant, les sorties propriétés sur ce début de campagne, hors des ventes du millésime 2021, restent sur une dynamique positive, à + 2,3 % en volume / même période précédente, et stables par rapport à la moyenne 5 ans, grâce au millésime 2020.
La situation actuelle n’est pas inédite, avec une récolte moyenne annuelle sur 5 ans autour d’1,4 million d’hectolitres (2017-2021), identique à la période précédente (2013-2017). Les professionnels de Bourgogne veilleront néanmoins, dans l’année qui vient, comme après les millésimes 2016 ou 2013, à alimenter leurs marchés. Les professionnels bourguignons restent toutefois très vigilants : le boom actuel de la consommation et la mise en marché de la petite récolte 2021 nécessiteront un pilotage très fin des volumes et de la distribution. C’est l’un des grands enjeux à relever pour les deux prochaines années.