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Le 19/11/2022
Jusqu’au dernier jour, l’année viticole 2021 est éprouvante pour les vignerons. Depuis le gel d’avril, aggravé par un redémarrage précoce de la vigne, jusqu’aux vendanges en septembre, les changements météorologiques brutaux imposent leur tempo : les viticulteurs doivent être réactifs et attentifs à chaque instant. Seuls moments de répits, la floraison se déroule dans de bonnes conditions pour la formation des futurs fruits et la véraison sous le soleil, à partir de la mi-août. Ainsi, sauf pour les volumes, les belles réussites sont à la hauteur des efforts consentis. Il a fallu sacrifier beaucoup pour que la qualité soit au rendez-vous. Pourtant, tout en souhaitant un millésime 2022 plus serein, François Labet, co-Président du BIVB, l’affirme : « Small is beautiful ! ».
Outre les pertes de volumes dues au gel (et à la grêle de juin dans quelques secteurs du Mâconnais), les raisins récoltés font l’objet d’un double tri très méticuleux, à la vigne et en cuverie. Les caprices du temps en juillet et début août contribuent au développement de quelques foyers de maladies, heureusement circonscrits grâces aux efforts des viticulteurs et au retour d’un temps sec courant août.
De l’avis général, 2021 est un millésime intéressant à travailler, car il demande une vraie technicité : les vinifications doivent être très précises. Si elles sont rapides, il faut néanmoins porter une très grande attention à l’extraction des tannins et de la couleur pour les vins rouges, ainsi qu’aux équilibres aromatiques pour les vins blancs.
Après quelques mois, on constate de beaux équilibres tant pour les blancs que pour les rouges.