Les Millésimes emblématiques

1959 : millésime d’anthologie !

Bouteille ancien millésime

L’année 1959 est chaude et sèche. La floraison se déroule de manière idéale. Les petites pluies de début septembre, très bénéfiques pour la vigne, permettent aux raisins, dont l’état sanitaire est parfait, d’être récoltés à grande maturité.

  • Les vins rouges sont impressionnants de richesse et de complexité.
  • Les vins blancs sont également reconnus comme étant de grande qualité. 
 

1964 : très beau millésime !

Soutirage dans les caves de Bourgogne - © BIVB / armellephotographe.com

La fin de l’hiver est particulièrement froide, avec quelques averses de neige à la mi-mars. La météo est bien plus clémente ensuite : le cycle végétatif de la vigne se déroule dans d’excellentes conditions. Malgré un refroidissement fin juin, l’été est marqué par un temps chaud qui facilite la maturation des raisins.

Les vins sont corpulents et magnifiquement équilibrés. 

 

1966 : superbe millésime !

Bouteilles anciens millésimes de Bourgogne dans une cave de Bourgogne

Le printemps est favorable à un excellent démarrage du cycle végétatif et à une floraison rapide. Mais l’été est maussade, avec un mois d’août peu ensoleillé. Heureusement, comme le dit le dicton, « Septembre fait le vin ». Le temps chaud et sec de ce mois favorise l’obtention d’une maturité parfaite.

Les vins sont d’une qualité exceptionnelle. 

 

1969 : très grand millésime !

Récolte de raisin rouge - © BIVB / Michel Joly

Le printemps s’installe en avril, mais le temps se détériore en juin, retardant la floraison. Juin et juillet sont très beaux, mais septembre est plus froid et humide. Il faut attendre début octobre pour commencer les vendanges.

La qualité des tanins et le bon niveau d’acidité permettront d’obtenir des vins corsés aptes à la garde.
 

 

1971 : millésime hors du commun !

Cave à bouteilles en Bourgogne - © BIVB / Aurélien Ibanez

Grâce à un beau printemps, le débourrement est précoce et la croissance de la vigne rapide. Cependant les conditions climatiques se détériorent début juin et la floraison en est affectée. La coulure, relativement importante, impacte les volumes de récolte. L’été est chaud, perturbé par quelques violents orages de grêle qui causent par endroits d’importants dégâts. Septembre, très ensoleillé mais frais, permet aux raisins d’atteindre une maturité exceptionnelle. Les vendanges débutent vers le 10 septembre dans d’excellentes conditions.
Les vins sont magnifiques. 

 

1978 : millésime exceptionnel !

Elevage des vins de Bourgogne - © BIVB / Sébastien Boulard

L’hiver est froid et humide. La neige fait son apparition à plusieurs reprises en janvier et, surtout, en février. Le printemps arrive dès mars. Les températures atteignent et dépassent les 20°C, ce qui favorise la reprise du cycle végétatif. Toutefois, cet épisode est de courte durée et le temps se dégrade rapidement. Froid et pluie sont au menu en cette fin de printemps. La floraison est capricieuse, coulure et millerandage sont de règle. L’été ne commence véritablement qu’à la mi-août. Septembre et octobre sont très secs : les raisins, dont l’état sanitaire est parfait, atteignent leur maturité lentement. Les vendanges débutent vers le 7 octobre par des températures estivales.

Vins très harmonieux, d’une rondeur remarquable et d’une grande souplesse. 

 

1985 : millésime de très grande classe

Contrôle de la maturité, Bourgogne viticole - © BIVB / Michel Joly

L’hiver est l’un des plus froids que la Bourgogne ait connu. Le 9 janvier, les températures passent en dessous de -20°C. Cet épisode de froid glacial dure encore une bonne partie du mois de février et cause la perte de quelques 500 ha de vignes. Il faut attendre début avril pour voir les températures grimper brutalement et dépasser localement 25°C. Néanmoins, de fortes gelées matinales apparaissent fin avril. Le retard pris par le cycle végétatif limite les dégâts. La floraison intervient à partir de la mi-juin selon les secteurs. A l’exception d’un épisode caniculaire fin juillet, l’été est plutôt frais. Septembre et octobre sont chauds et secs, avec des records de températures début octobre. Les raisins, d’un état sanitaire remarquable, sont vendangés courant octobre, accédant à une parfaite maturité.

Les vins de ce millésime sont d’une élégance rare et d’une subtilité exemplaire.

 

 

1989 : millésime comptant parmi les meilleurs !

Entonnage d'un vin rouge de Bourgogne - © BIVB / Aurélien Ibanez

Année très précoce, pendant laquelle l’avance prise par le cycle végétatif dès le débourrement (début avril) se maintient jusqu’à la récolte qui commence le 13 septembre. La floraison, dès début juin, est rapide et régulière. Le temps de septembre, chaud et ensoleillé, permet de rentrer une vendange d’une exceptionnelle qualité, parfaitement saine et de grande maturité.

Vins riches et denses. Leur intensité et leur qualité aromatique sont spectaculaires.

 

1990 : millésime tout simplement éblouissant

Bouteilles des vins de Bourgogne - © BIVB / Take a sip

L’hiver est l’un des plus doux enregistré jusqu’alors. Deux grosses tempêtes éclatent les 25 janvier et 3 février. La troisième semaine de février est marquée par des températures estivales : le mercure atteint 25°C ! La fin du mois connaît encore deux nouvelles tempêtes. Mars est plus chaud que la normale, ce qui favorise la reprise du cycle végétatif. Cependant, les températures plus fraîches de juin rendent la floraison difficile. L’été, très ensoleillé, et les quelques pluies de septembre sont à l’origine de l’excellente maturité des raisins et de leur état sanitaire irréprochable.

Les vins sont d’une rare ampleur. Leur texture est imposante et leur longueur en bouche étonnante.

 

1999 : millésime superbe !

Cave en Bourgogne - © BIVB / Jessica Vuillaume

Si l’hiver commence par des températures très douces et quelques épisodes neigeux, il se termine par un temps froid et perturbé. Février connaît, au cours de sa première quinzaine, de fortes gelées. A partir de mars, le temps s’adoucit, mais les journées fraîches alternent avec les journées printanières. Début avril, quelques gelées matinales occasionnent localement de sérieux dégâts. La floraison, relativement tardive, commence vers la mi-juin. Deux épisodes caniculaires marquent cet été 1999, très ensoleillé et très sec. Heureusement quelques orages éclatent fin août et apportent l’eau nécessaire à une bonne maturation. Les excellentes conditions climatiques de septembre seront à l’origine d’un millésime assez peu quantitatif mais très qualitatif.

Vins riches et complexes d’une remarquable densité et d’une tenue en bouche irréprochable.

 

2005 : une année exceptionnelle !

Batonnage d'un vin blanc - © BIVB / Aurélien Ibanez

L’hiver voit des épisodes froids et neigeux alterner avec des épisodes pluvieux et plus tempérés. Une vague de froid et de neige est observée début mars, mais les températures printanières de la deuxième quinzaine encouragent la reprise du cycle végétatif. La fraîcheur fait son retour durant les deux premières décades d’avril, perturbant la croissance de la vigne. Il faut attendre la 3ème semaine pour voir le temps changer radicalement et assister à une explosion de la végétation. Les conditions quasi estivales de la fin mai favorisent le déclenchement de la floraison. Mais, face au retour de températures plus froides, celle-ci s’étire en longueur pour se terminer fin juin. Coulure et millerandage font leur apparition dans de nombreux secteurs. Malgré quelques blocages de maturité observés localement, l’été, ensoleillé et sec, réunit toutes les conditions pour donner naissance à un très grand millésime !

Vins dotés d’une très grande finesse. Leur qualité aromatique est impressionnante.  

 
Top